Recherche en sciences psychosociales sur la maladie d'Alzheimer : les travaux de Daniel George (2)

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 avril 2009

Au plan qualitatif, les chercheurs proposent trois dimensions bio-psychosociales de la qualité de vie : les relations (contact physique, petits-enfants, acceptation, réconciliation raciale et réciprocité), le sens de la finalité et l’utilité (rôle de la poursuite, plaisir de l’enseignement aux enfants, réminiscence et héritage culturel) et les avantages directs sur la santé (réduction du stress et de la dépression, « énergie jeune » et stimulation cognitive).
Cette étude suggère que le bénévolat intergénérationnel peut promouvoir la qualité de vie pour les personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou apparentée au stade léger à modéré, notamment en réduisant le stress, et confirme également que des personnes âgées souffrant de déficits cognitifs peuvent encore apporter une contribution à leur communauté.
Daniel George a obtenu une licence du Collège de Wooster (Ohio, Etats-Unis) et un master de sciences à l’Université d’Oxford (Royaume-Uni). Avec Peter Whitehouse de l’Université Case Western à Cleveland (Ohio), il a publié « The Myth of Alzheimer’s. What you aren’t being told about today’s most dreaded diagnosis » (le mythe d’Alzheimer: ce que l’on ne vous dit pas sur le diagnostic le plus redouté d’aujourd’hui). Daniel George soutiendra sa thèse de doctorat en anthropologie médicale à l’Université d’Oxford en juin 2009.

www.adi2009.org, 27 mars 2009.