Recherche chinoise : de la biologie moléculaire à la neuropsychologie (1)

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mars 2010

Lao nián chi dai : c’est la transcription phonétique (pinyin) de « maladie d’Alzheimer ou démence sénile » en chinois. La recherche scientifique sur la maladie d’Alzheimer en Chine s’appuie une palette très large de technologies biomédicales, de la biologie moléculaire à l’imagerie par résonance magnétique, et sur la neuropsychologie.
Le service de neurologie du second hôpital universitaire de Xi’an (province de Shaanxi (Chine) étudie les effets de la phytothérapie par le naoerkang, de la pharmacopée traditionnelle chinoise, sur l’expression du peptide bêta amyloïde et de la néprilysine (une enzyme protéolytique) dans un modèle de la maladie d’Alzheimer chez le rat. Le service de neurologie de l’hôpital Tiantan de Pékin propose un nouvel algorithme de diagnostic pour le déficit cognitif vasculaire. Le service de neurologie de l’Université Fudan de Shanghai (un « laboratoire clé d’Etat » de neurobiologie médicale) étudie les caractéristiques neuropsychologiques et le débit sanguin cérébral dans le déficit cognitif vasculaire sans démence.

Zhong Xi Yi Jie He Xue Bao. Yuan HF et al. Effects of naoerkang on expressions of beta-amyloid peptide 1-42 and neprilysin in hippocampus in a rat model of Alzheimer’s disease. Février 2010 (article en chinois). Chin Med J (Engl). Zhao QL. A new diagnostic algorithm for vascular cognitive impairment: the proposed criteria and evaluation of its reliability and validity. Février 2010. Int J Geriatr Psychiatry. Cao X et al. The neuropsychological characteristics and regional cerebral blood flow of vascular cognitive impairment-no dementia. 6 janvier 2010. www.chinesedic.com, 11 février 2010.