Quelles options pour financer l'accompagnement social ?
Échos d'ailleurs
Au Royaume-Uni, le secrétaire à la Santé Andy Burnham a lancé une consultation sur le futur de l’accompagnement social (social care). Il a déjà écarté l’idée d’un financement total par l’Etat, qui serait trop lourd à porter par les seules personnes en âge de travailler, ou un financement individuel laissé à l’appréciation de chacun (« pay for yourself »). Il propose trois options possibles. Une approche « partenariale », dans laquelle l’Etat paierait environ un quart à un tiers du coût des services sociaux de base, laissant le reste à charge des personnes. Un schéma d’assurance volontaire, pour laquelle l’Etat s’engagerait dans les mêmes proportions, avec des primes d’assurance de vingt à vingt-cinq mille livres (vingt-trois à vingt-huit mille euros aux prix actuels) pour couvrir le reste. Une troisième solution est un schéma d’assurance obligatoire, à un coût compris entre dix-sept et vingt mille livres (dix-neuf à vingt-trois mille euros) pour assurer un accompagnement social gratuite à tous ceux qui en ont besoin.
www.telegraph.co.uk, 14 juillet 2009.