Quatrième plan Alzheimer : un enjeu électoral (1)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
16 mars 2012

Pour France Alzheimer, le troisième plan Alzheimer (2008-2012) « a permis des avancées concrètes en termes d’accompagnement et de prise en soin sur tout le territoire. Mais les besoins des familles touchées par la maladie sont loin d’être couverts. La lutte contre la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées demeure une priorité de santé publique. C’est pourquoi France Alzheimer milite pour le lancement d’un quatrième plan Alzheimer en 2013, seul à même de relever l’enjeu que cette pathologie représente ». Une fois n’est pas coutume, chez les candidats à l’élection présidentielle 2012, la poursuite de l’effort fait l’objet d’une belle unanimité, pour Nicolas Sarkozy (« je m’engagerai évidemment sur un nouveau plan Alzheimer), François Hollande (« un nouveau plan dès 2013 »), Jean-Luc Mélenchon (« un nouveau plan est nécessaire, mais il doit être plus opérationnel, plus concret »), François Bayrou (« afin de ne pas briser la dynamique de prise de conscience et de prise en charge qui a été amorcée depuis dix ans et qui doit être continuée »), Marine Le Pen (« il est tout-à-fait évident et nécessaire d’initier un quatrième plan dans la continuité de tous les objectifs du troisième plan »), Eva Joly (« il est nécessaire de relancer un quatrième plan Alzheimer, mais les besoins dans ce domaine sont pérennes et ne seront pas traités simplement par des plans successifs »), Nathalie Arthaud, qui souhaite un plan réellement à la hauteur des enjeux, Philippe Poutou, pour qui l’action spécifique concernant la maladie d’Alzheimer « doit s’inscrire dans le cadre de la prise en charge dans le temps, et sans limitation de durée, de la perte d’autonomie par la Sécurité sociale » et Nicolas Dupont-Aignan, qui estime que la maladie d’Alzheimer doit sortir du champ de l’action présidentielle, et recommande une augmentation annuelle de 5% de l’effort financier.