Professions et formations sociales : le profil des entrants
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
C’est vers trente ans environ et déjà avec un niveau supérieur ou égal au diplôme envisagé que les personnes s’inscrivent dans les filières sociales. Cet âge relativement élevé s’explique notamment par de fortes proportions d’étudiants qui reprennent des études, soit pour évoluer professionnellement, soit pour s’insérer ou se réinsérer sur le marché du travail. Plus d’un étudiant sur deux travaillait l’année précédant son inscription. Il s’agit principalement de ceux qui sont inscrits dans les filières d’un niveau supérieur à bac 2 (entre 76 % et 95 %).S’appuyant sur l’enquête annuelle 2006, la DREES a étudié la situation des vingt-sept mille étudiants de première année, sur un effectif total de cinquante-cinq mille. 26 % de ceux qui entrent en première année se destinent au métier d’auxiliaire de vie sociale, 18 % à celui d’aide médico-psychologique, 15 % à celui d’éducateur spécialisé. La plupart des étudiants des filières sociales sont des femmes (86%). Quatre étudiants sur cinq bénéficient d’une prise en charge financière, notamment ceux qui préparent des diplômes d’auxiliaire de vie sociale, d’aide médico-psychologique ou d’assistant familial (niveau V équivalent d’un BEP ou d’un CAP) et, dans une moindre mesure, ceux qui suivent une formation d’un niveau supérieur à bac 2 (niveaux I et II). Les niveaux de formation reproduisent les disparités sociales : c’est au niveau V qu’on retrouve le plus d’enfants d’ouvriers (38%) et le moins d’étudiants ayant des parents cadres ou exerçant une profession intermédiaire (8.5% contre 41% pour les diplômes de plus haut niveau). 90% des étudiants qui se sont présentés aux examens ont été reçus en 2006. Plus de cinq mille étudiants ont été diplômés par validation des acquis de l’expérience.
DREES. Etudes et Résultats. Grenat P et al. Les étudiants se préparant aux diplômes de travail social en 2006. Juillet 2009. www.ash.tm.fr, 21 août 2009.