Prévention du déclin de la santé du cerveau : passer de l’inquiétude à l’acte

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Date de rédaction :
23 juin 2020

56 % des Américains âgés de 50 à 64 ans se déclarent inquiets d’être un jour atteints de troubles cognitifs, selon un sondage national auprès de 1 028 personnes réalisé par Donovan Maust, de l’Institut de politique de santé de l’Université du Michigan (Etats-Unis) pour l’Association américaine des retraités (AARP). Malgré cette inquiétude, seules 5 % des personnes interrogées et 10 % des personnes ayant des antécédents familiaux de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée, en ont parlé à leur médecin. Dans le même temps, 73 % font des mots croisés ou des tests d’entraînement cognitifs ou prennent des suppléments alimentaires dans l’espoir de prévenir la maladie. 71 % des personnes ayant des antécédents familiaux de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée se déclarent prêtes à donner un échantillon de leur ADN pour faire avancer la recherche sur la prévention ou le traitement de la maladie, contre 51 % des personnes sans antécédents familiaux. Parmi les personnes ne souhaitant pas participer à un programme de recherche, 37 % s’inquiètent de devenir des « cobayes » et une sur cinq a peur des potentiels effets secondaires.

https://ihpi.umich.edu/news/many-older-americans-expect-lose-brainpower-poll-finds-most-dont-ask-doctors-about-preventing, 13 mai 2019.