Prévention des troubles cognitifs

Prévention

Date de rédaction :
15 février 2013

Différents facteurs, liés au mode de vie, tels que l’inactivité intellectuelle et physique, les troubles vasculaires ou le diabète par exemple, augmentent le risque de déclin cognitif et de maladie d’Alzheimer : « évitons-les ou traitons-les pour vieillir en bonne santé », expliquent au grand public les épidémiologistes Claudine Berr et Thibault Mura, du centre mémoire de ressources et de recherches et de l’unité INSERM U1061 au CHU de Montpellier. En France, en 2040, il y aura plus de deux millions de personnes atteintes de démence, rappelle le neurologue et épidémiologiste Jean-François Dartigues (INSERM U897) au CHU de Bordeaux. Il s’interroge sur la pertinence d’une détection systématique des troubles cognitifs, qui présente des avantages, par exemple une meilleure prise en charge du patient, et des inconvénients, notamment son coût élevé et les difficultés que rencontrent le malade et ses proches à accepter le diagnostic.

Dartigues JF. Comment améliorer la prévention ? L’Essentiel Cerveau & Psycho 13 : 50-54. Février 2013.