Prêts viagers hypothécaires

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
15 octobre 2013

Le prêt viager hypothécaire, distribué en France par le seul Crédit foncier, concerne six mille emprunteurs, âgés en moyenne de soixante-dix-sept ans, pour un montant moyen de huit mille euros en 2012.  Le principe est le suivant : les personnes de soixante-cinq ans « pauvres » en liquidités peuvent utiliser le logement dont ils sont propriétaires pour obtenir de la trésorerie, en contrepartie d’un prêt calculé sur la valeur de leur bien. Nicolas Pécourt, directeur de la communication externe au Crédit foncier, explique : « ces propriétaires conservent la pleine propriété de leur logement, continuent de l’occuper et ne remboursent rien de leur vivant. Débloqués en une fois ou de façon fractionnée, ces fonds sont totalement libres d’emploi ». La somme prêtée peut atteindre 30% à 60% de la valeur du bien. Au décès de l’emprunteur, la banque récupère sa dette assortie des intérêts. Elle se rembourse sur le prix de cession du logement ou récupère l’argent auprès des héritiers qui souhaitent conserver le bien du défunt. Le taux d’intérêt est de 7.95% : c’est cher et peu attractif, écrit la journaliste Anna Hagège. Le prêt viager hypothécaire constitue « l’ultime recours pour ceux qui n’ont plus de marge de manœuvre »

Le Figaro, 18 octobre 2013.