Prêts viagers : de nouveaux acteurs

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
15 octobre 2013

« En quête de placements à long terme, une poignée d’opérateurs professionnels redécouvre les vertus du viager immobilier », écrit Anna Hagège, du Figaro. En effet, 72% des personnes âgées de plus de soixante-dix ans sont propriétaires de leur résidence principale, qui constitue leur plus grande richesse. « Au deuxième trimestre 2014, la Caisse des dépôts va lancer un fonds doté d’une capacité d’investissement de cent millions d’euros, donnant la possibilité d’acquérir entre huit cents et neuf cents  biens en viager occupé (la personne âgée continue de vivre dans son logement). « Grâce à ce système de viager “intermédié”, qui pourrait prendre la forme d’un OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières), le risque de longévité du crédirentier (le vendeur) sera mutualisé grâce au grand nombre de biens en portefeuille. Chaque bien sera vendu au décès de son vendeur et ses ayants droit auront le droit de l’acheter en priorité ». Lancé à titre expérimental, ce projet a pour vocation de « donner une plus grande liquidité au patrimoine des Français » et notamment à celui des seniors. 

À une échelle plus petite, la SICAV (société d’investissement à capital variable) 123Viager, de la société de gestion 123Ventures, possède, avec neuf biens, un patrimoine représentant une valeur vénale sous-jacente de quatre millions d’euros, avec une décote de 32% et une espérance de vie moyenne de dix ans. Le fonds d’investissement Périal prépare un fonds fermé avec un ticket d’entrée de trente mille euros, prévoyant de collecter quinze millions d’euros, pour disposer d’une cinquantaine d’appartements à Paris.

Le Figaro, 18 octobre 2013.