Premier Chagrin, d’Eva Kavian

Société inclusive

Date de rédaction :
16 juin 2013

« En dehors du fait qu’elle allait mourir, je me disais que j’aimerais devenir quelqu’un comme elle quand je serais adulte tellement elle avait l’air d’être en paix et pas bourrée de complexes et de contradictions comme moi. » : « Sophie, quatorze ans, répond à une demande de baby-sitting qui se révèle surprenante : Mouche qui n’a plus que quelques semaines à vivre lui demande de s’occuper en sa présence de ses petits-enfants. Les semaines passent et Sophie ne voit toujours pas l’ombre d’un enfant… Si cette histoire permet d’aborder des thèmes comme la mort, le deuil et la famille, il donne aussi l’occasion de s’interroger sur la vérité et l’utilité (ou non) des mensonges. Mouche met un point d’honneur à terminer sa vie sur des notes de franchise et Sophie s’en imprègne : ne pas mentir est-il possible ? », écrit Ancolie sur le blog de Babelio. Mouche voudrait finir ses jours entourée de sa famille réconciliée. « Dès lors, avec le désir ardent d’apaiser le départ de la vieille dame, Sophie va se lancer à corps perdu dans l’entreprise de réconciliation de cette famille éclatée. Finalement, ce qui devait être un simple job pour l’adolescente va la bouleverser au point de changer sa vie. » Eva Kavian, Belge francophone, est cofondatrice de Kalame, un réseau d’animateurs d’ateliers d’écriture soutenu par la Communauté française de Belgique. Elle a reçu en 2004 le prix Horlait-Dapsens, décerné par l’Académie des Lettres pour son travail dans ce secteur. La Caisse nationale d’assurance vieillesse et la Fondation nationale de gérontologie ont décerné à cet ouvrage le Prix spécial Chronos-CNAV Solidarité 2013, illustrant la solidarité entre les âges. Les Éditions pour la jeunesse Mijade à Namur (Belgique) proposent une fiche pédagogique.