Préjugés sur les mandataires judiciaires à la protection des majeurs
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« Vous prenez la place des familles », « vous volez les personnes protégées », « vous pouvez tout faire sans contrôle », « à cause de vous, la personne protégée n’a plus d’argent pour vivre » … Les principales fédérations de services mandataires judiciaires (Convention nationale des associations de protection de l’enfant ; Fédération nationale des associations tutélaires ; Union nationale des associations familiales ; Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), souhaitent aller à l’encontre des idées fausses et des « fantasmes » qui perdurent sur le compte des mandataires judiciaires à la protection des majeurs, déplorant que « leur travail soit la plupart du temps présenté dans les médias à l’occasion de dérives qui restent très rares ». En partant de dix idées fausses, les quatre organisations ont choisi d’expliquer le rôle de ces professionnels et de valoriser les missions sociales qu’ils assument ». « Après consultation des personnes concernées, seul le juge nomme un tuteur ou un curateur, en priorité parmi les membres de la famille ou les proches. Si cela s’avère impossible (conflit familial, éloignement géographique, refus de la famille…), le juge désigne un mandataire judiciaire à la protection des majeurs inscrit sur une liste dressée par le préfet. Non seulement le mandataire ne choisit pas les personnes qu’il accompagne, mais si la personne protégée le souhaite, il doit y associer la famille. » Son action « est strictement encadrée par la loi », et il est « contrôlé par le juge, le préfet et le procureur de la République. »
Actualités sociales hebdomadaires, http://insperdigital.com/PJM_HTML/, 31 janvier 2017.