Pour un plan d’aide standardisé
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Dans le cadre de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), le plan d’aide auquel a légalement droit la personne âgée dépendante vivant à domicile est élaboré à la suite d’une visite d’une équipe médico-sociale du Conseil général. Le Dr Jean-Marie Vétel, l’un des fondateurs de la grille AGGIR (autonomie, gérontologie, groupes iso-ressources) et de l’outil Pathos (outil d’évaluation des besoins de soins techniques pour les personnes âgées) souhaite que toutes les problématiques concernant l’environnement de la personne soient passées en revue lors de l’élaboration du plan d’aide, et que le recueil d’informations contienne des questions identiques pour l’ensemble du territoire. L’investigation doit être « multidirectionnelle » et le ressenti, les sentiments et les désirs doivent être « codifiés ». Les enquêteurs doivent savoir donner la parole à la personne concernée d’abord, à l’entourage ensuite. Selon Jean-Marie Vétel, un « plan d’aide requis » devrait être élaboré « sans autocensure », les différents payeurs (Conseil général, assurance maladie, personne concernée, enfants, compagnie d’assurance…) voyant ensuite combien ils peuvent réunir, afin de tenir compte de la population requise et des moyens disponibles. Un outil d’évaluation multidimensionnel type est actuellement resté dans les MAIA (Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer).
www.agevillagepro.com, 8 novembre 2011.