Politique du médicament : baisses de prix

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
05 novembre 2011

« Les traitements sont de plus en plus sophistiqués et coûtent de plus en plus cher. N’arrivera-t-il pas un jour où l’addition sera trop lourde pour la collectivité, avec le risque du développement d’une médecine à deux vitesses ? » interrogent Laurence Bollack et Philippe Escande, des Echos. Pour le Professeur Jean-Luc Harousseau, président de la Haute autorité de santé (HAS), « le bénéfice apporté par un traitement ne doit pas être seulement marginal. Dans l’état actuel des ressources, le financement de la santé pose problème. Dans ce domaine, la France a un système très libéral, qui a toujours privilégié l’innovation. Mais, mathématiquement, la santé va coûter de plus en plus cher : comme les médicaments sont plus efficaces, les patients vivent plus longtemps et prennent des traitements plus chers sur de plus longues périodes. Quel que soit le résultat des élections de 2012, le futur gouvernement devra réfléchir à la prise en charge des maladies chroniques comme Alzheimer, le cancer ou le diabète, qui représentent près de 70% des dépenses de santé, et voir comment on peut baisser les prix ».

www.lesechos.fr, 7 novembre 2011.