Politique du grand âge : les réactions
Droit des personnes malades
Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), estime qu’Agnès Buzyn « a ouvert de réelles perspectives à moyen terme : concernant le prix payé en établissement, elle a indiqué la nécessité d’une réforme en profondeur ; sur les moyens supplémentaires à domicile et en établissement, elle a annoncé vouloir s’appuyer sur les travaux du Haut Conseil pour l’Avenir de l’Assurance Maladie et du Haut Conseil de l’âge. L’AD-PA est satisfaite de ce discours, mais rappelle que ces éléments positifs sur le moyen terme doivent être confortés par une évolution sur les dossiers de court terme » : l’impact des suppressions d’emplois aidés sur le secteur et la convergence tarifaire entre établissements. »
En ce qui concerne l’absorption de l’ANESM (Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) par la Haute Autorité de santé (HAS), le Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (SYNERPA) s’y montre favorable : « ce passage contribuera à développer et valoriser l’évaluation de la qualité ». La Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés à but non lucratif (FEHAP) soutient elle aussi cette mesure, estimant que le gouvernement souhaite opérer « une acculturation totale de la HAS sur le domaine de l’ANESM ».