Plateformes d’accompagnement et de répit : quel bilan ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 février 2014

La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) publient les premières données d’activité, datant de 2012, de ces dispositifs créés avec le plan Alzheimer 2008-2012. « Les plateformes d’accompagnement et de répit sont adossées à des accueils de jour. Elles orientent les personnes en perte d’autonomie et leurs aidants vers différentes solutions de répit (répit à domicile, activités culturelles, physiques ou artistiques, séjours vacances, accueil de jour, ateliers de réhabilitation, stimulation sensorielle…). En effet, des études ont montré que le répit seul, qui consiste à placer temporairement la personne en accueil de jour, en hébergement temporaire, en institution ou à l’hôpital, est peu efficace sur l’état d’anxiété ou de santé général du proche aidant. En revanche, couplé à d’autres activités, il lui est beaucoup plus bénéfique. » La CNSA a alloué aux agences régionales de santé les crédits permettant de financer les 150 plateformes qui, à terme, doivent « mailler » le territoire national. Quatre-vingt-sept plateformes ont répondu à l’enquête. En 2012, 5 145 aidants se sont adressés à trente-neuf plateformes de répit. Dans 47% des situations, il s’agit des conjoints des personnes aidées, en très large majorité des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, et, dans 44% des situations, de leurs enfants. Aidants et aidés sont principalement orientés vers les équipes des plateformes par les centres locaux d’information et de coordination gérontologiques (CLIC), les accueils de jour, les services de soins infirmiers à domicile, les équipes sociales et médico-sociales des conseils généraux et des centres communaux d’action sociale et les professionnels de santé. Pour répondre de façon personnalisée à chaque étape du parcours du couple aidant-aidé, les plateformes d’accompagnement et de répit sont tenues de proposer trois types d’activités conformément au cahier des charges du 30 juin 2011 : des activités d’écoute et de soutien des aidants ; des activités pour les couples aidants-aidés favorisant le maintien de la vie sociale ; des activités de répit à domicile. La majorité des plateformes n’en propose encore que deux, mais toutes proposent aux aidants des actions d’écoute et de soutien.

www.cnsa.fr/article.php3?id_article=1312, 28 janvier 2014. Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, direction générale de la cohésion sociale. Les plateformes d’accompagnement et de répit. Bilan national de l’enquête d’activité 2012. Janvier 2014. www.cnsa.fr/IMG/pdf/Bilan_enquete_Plateforme_de_repit.pdf(texte intégral).