Plasticité neuronale et propagation de la pathologie (2)

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Date de rédaction :
18 janvier 2012

Les phénomènes de plasticité neuronale ont été conservés durant l’évolution. En France, Djoher Nora Abrous (unité Inserm U862 du Neurocentre Magendie de Bordeaux), a présenté au symposium international sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées de la Fondation Plan Alzheimer, tenu à l’Elysée le 1er février 2012, ses travaux sur la néoneurogénèse hippocampique chez le rat. De nouveaux neurones produits par l’hippocampe s’intègrent aux réseaux pour participer aux processus mnésiques. La neurophysiologiste montre que la plasticité cérébrale peut être altérée par des événements stressants au cours de périodes précoces du développement, ces altérations étant dues en partie à une dérégulation de l’axe corticotrope, système impliqué dans les réponses adaptatives au stress. La normalisation de cet axe neuroendocrinien en milieu de vie améliore les fonctions de mémorisation et stimule la néoneurogénèse des animaux devenus sénescents. Les performances mnésiques des sujets sénescents dépendent de leur capacité à générer tout au long de leur vie adulte de nouveaux neurones.

Abrous DN. Rôle de la neurogénèse hippocampique dans l’apparition de déficits mnésiques liés à l’âge. Fondation Plan Alzheimer. Symposium international sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées. Paris, 1er février 2012.