Planification anticipée des soins : le droit au consentement
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
En Belgique, la Fondation Roi Baudouin a soutenu douze projets pilotes en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, contribuant à mettre en œuvre des démarches concrètes de planification anticipée des soins. Pour Natalie Rigaux, professeur de sociologie à l’Université de Namur, et Sylvie Carbonnelle, socio-anthropologue au centre de diffusion de la culture sanitaire à l’Université libre de Bruxelles, il existe deux approches-types : l’une visant la production de documents contraignants portant sur les décisions médicales de fin de vie, l’autre concevant la planification anticipée des soins comme un processus de dialogue, non nécessairement formalisé, avec la personne et ses proches à propos des valeurs et des préférences au jour le jour de la personne malade. « Baliser ainsi le champ du débat est important à l’heure où le droit au consentement du patient, fût-il dément, cherche à se concrétiser dans ces dispositifs de planification anticipée des soins. »
Rigaux N et Carbonelle S. Quelle planification anticipée des soins pour les personnes malades d’Alzheimer ? Gérontologie et société 2017 ; 40(3) : 121-133. Octobre 2017. www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe-2017-3-page-121.htm.