Plan national Bien vieillir
Droit des personnes malades
La France compte aujourd’hui près de dix millions de personnes âgées de cinquante-cinq à soixante-quinze ans, les personnes âgées de plus de soixante ans représentant près de 21% de la population. Où en est le plan national « Bien Vieillir » ? interroge le député de la Lozère Pierre Morel-A-L’Huissier. Lancé en 2007, ce plan vise à « aider les jeunes retraités à bien commencer leur nouvelle vie, à dépister les signes du vieillissement et prévenir les complications des maladies chroniques, à retarder l’entrée dans la dépendance, à améliorer l’environnement individuel et collectif et de la qualité de vie de la personne âgée, et à renforcer le rôle social des seniors en favorisant leur participation à la vie sociale, culturelle, artistique, en consolidant les liens entre générations et en promouvant la solidarité intergénérationnelle ». Des appels d’offres annuels, financés sur des crédits de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), ont permis le financement d’actions déclinant localement les axes du plan, indique le ministère de la Santé et des sports, et la création d’un label « Bien Vieillir – Vivre ensemble », calqué sur le modèle de l’organisation mondiale de la santé des « Villes amies des aînés » a permis de distinguer des collectivités et de promouvoir leurs initiatives dans ce domaine. Le premier plan « Bien Vieillir » s’est achevé fin 2009 ; son évaluation a été confiée au Haut conseil de la santé publique, « dans la perspective d’un second plan qui devrait s’inscrire dans la continuité, mais en s’élargissant aux personnes âgées fragiles (soixante-dix à quatre-vingts ans), et en approfondissant les actions déjà conduites en matière de prévention des risques liés au vieillissement, de promotion d’une activité physique et sportive ou bien encore du développement et du soutien des initiatives locales ».
Assemblée nationale, Question 56184 de P Morel-A-L’Huissier, JO du 26 octobre 2010.