Plan Alzheimer : Unités spécifiques en EHPAD (3) Novembre 2008
Droit des personnes malades
Pour le groupe de travail sur les unités spécifiques Alzheimer, « les interrogations éthiques sont présentes tout au long de l’évolution de la maladie. Dès l’entrée du résident, elles sont soulevées puisque ce type d’unité est souvent sécurisé. Toutefois, une conférence d’experts a indiqué que la sécurisation pouvait se justifier si le patient se mettait en danger ou mettait en danger les autres résidents. Le respect de la dignité du sujet doit rester une préoccupation centrale dans la prise en charge de tout soignant. L’attention empathique, une communication verbale mais aussi non verbale, ainsi que le respect de l’intimité et de la vie émotionnelle, témoins de la permanence de l’identité du sujet, sont essentiels. La prise en charge au stade terminal de la maladie, lorsque le patient est totalement confiné au lit, dépendant et sans aucune communication, est de type palliative. La problématique de la fin de vie impose d’expliquer le concept de refus « d’obstination déraisonnable » à la famille. Dans tous les cas, la prise de décision doit être interdisciplinaire. L’idéal est, qu’à ces stades, l’accompagnement de fin de vie puisse être réalisé au seiln même de la SCU).
La Lettre mensuelle de l’année gérontologique : recherche et pratique clinique. Novembre 2008.