Plan Alzheimer : soins de suite et de réadaptation (2)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 septembre 2008

La direction de l’hospitalisation et de l’offre de soins (DHOS) souhaite, à travers le nouveau programme des unités cognitivo-comportementales en soins de suite et de réadaptation (SSR) détaillé dans la circulaire du 15 septembre, « diminuer l’utilisation des psychotropes sédatifs et de la contention », stabiliser voire diminuer les troubles du comportement (« un programme d’activités structuré et adapté peut conduire à une réduction de 20% de ces troubles »), « mettre en place des stratégies compensatoires du déficit cérébral », » assurer les soins préventifs d’une situation de crise en l’absence d’une indication d’hospitalisation en court séjour en spécialité d’organe ou de réanimation » et « maintenir, voire améliorer l’adaptation aux actes de la vie quotidienne ». Selon la DHOS, « la rééducation de l’orientation, les groupes de validation cognitive, de thérapie par évocation du passé, les démarches comportementales et, d’une façon plus générale, le traitement psychosocial, permettent d’améliorer très nettement la qualité de vie et de réduire les troubles du comportement. Les pratiques suivantes doivent pouvoir être proposées à ces patients : psychomotricité, ergothérapie, orthophonie ». Les modalités de prise en charge dans cette unité spécifique doivent être définies lors de l’élaboration de chaque projet thérapeutique. « En plus des professionnels habituels de l’unité de soins de suite et de réadaptation, il faut des professionnels dédiés et spécifiques du soin et de l’accompagnement : médecin ayant une expérience ou une formation en réhabilitation cognitivo-comportementale, psychologue, professionnels de rééducation (psychomotricien, ergothérapeute,…), et personnels paramédicaux (la qualification d’assistant de gérontologie n’étant pour l’instant pas mise en place, il est possible de substituer cette compétence par celle d’aide médico-psychologique ou d’aide-soignant ayant bénéficié ou s’engageant dans une formation appropriée). Le recours à un psychologue doit être prévu pour les équipes soignantes ».
 Circulaire DHOS/O2/O1/DGS/MC3/2008/291, 15 septembre 2008.