Plan Alzheimer : nouveaux métiers Décembre 2008
Droit des personnes malades
Dans le cadre des vingt-neuvièmes journées annuelles de la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG) du 22 octobre, Bruno Lavallart, membre du comité de pilotage du plan Alzheimer, a précisé les contours des nouveaux métiers. Concernant les coordonnateurs de soins, dont un millier est prévu d’ici 2012, la dénomination définitive n’est pas encore arrêtée (coordonnateur, gestionnaire de cas, référent médico-social unique ?). Ils seront « spécialisés dans la prise en charge des cas complexes », et auront un rôle de « chef d’orchestre et de porte-parole ». Il a indiqué que les infirmières et les assistantes sociales seraient prioritaires pour devenir coordonnateurs de soins, mais que les psychologues ou les ergothérapeutes pourront également y postuler. Les assistants de gérontologie, qui devraient être cinq cents à l’horizon 2012, interviendront auprès de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et dans les services de soins de suite et de réadaptation (SSR). Les aides soignants, les aides médico-psychologiques (AMP) et les auxiliaires de vie sociale devraient être amenés à jouer ce rôle, moyennant une valorisation financière. Concernant les ergothérapeutes, leur formation devrait être améliorée dès la rentrée 2009 et comprendre notamment un module dédié aux troubles cognitifs.
Soins Gérontologie, novembre – décembre 2008.