Plan Alzheimer : bilan à un an Février 2009

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 février 2009

Un an après le lancement du plan Alzheimer 2008-2012, Nicolas Sarkozy s’est réjoui des premiers résultats obtenus, en particulier le renforcement des moyens de deux cent vingt-neuf consultations mémoire, et rappelé qu’il souhaitait la mise en place de « tous les outils nécessaires pour mesurer les résultats du plan sur le terrain ». Florence Lustman, chargée du suivi du plan, a cité les vingt-deux projets de recherche sélectionnés en 2008 et la mise en place de la Fondation de coopération scientifique. Trois centres de recherche (le groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière de Paris et les CHU de Rouen et de Lille) vont se pencher sur les problèmes spécifiques des malades jeunes. Florence Lustman s’est également félicitée de la reconnaissance de la France comme leader sur les plans Alzheimer européens. Elle estime que 80% à 90% de ce qui avait été prévu pour la première année du plan a été réalisé. Pour Arlette Meyrieux, présidente de l’association France Alzheimer, « les choses ont bougé, la machine administrative s’est mise en marche », mais les familles sur le terrain « n’ont pas encore eu d’application concrète ». Elle a demandé au Président « d’accélérer certaines mesures, notamment la formation des familles et l’hébergement temporaire ». Françoise Forette, présidente du collectif Alzheimer, est dans l’ensemble assez satisfaite : « l’argent qui a été voté est totalement sanctuarisé ». Elle n’est pas inquiète au sujet de la pérennité des engagements de l’Etat en période de crise économique et financière. Le syndicat Syncass-CFDT (cadres de direction, médecins dentistes et pharmaciens des établissements sanitaires et sociaux publics et privés) présente trois demandes : la refonte de la structure tarifaire des établissements d’hébergement, avec une nouvelle répartition des charges et une plus grande affectation des dépenses dans la section « soins » ; la réévaluation de la prise en charge des transports pour l’accueil de jour, « pour qu’il ne reste pas de coût excessif à la charge des personnes » ; la révision de l’outil d’évaluation des soins Pathos et du calcul du groupe iso-ressources moyen pondéré soins (GMPS) pour prendre en compte les besoins des résidents au stade avancé de la maladie et présentant des troubles du comportement importants.
AFP, fr.news.yahoo.com, fr.reuters.com. www.lefigaro.fr , tempsreel.nouvelobs.com,www.lepoint.fr , www.elysee.fr , 2 février 2009. Actualités sociales hebdomadaires, lagedor.fr , 3 février 2009. www.professionpolitique.info www.senioractu.com , 4 février 2009.www.vivapresse.fr , 6 février 2009. www.agevillage.com , 7 et 9 février 2009.