Plan Alzheimer 2008-2012 : quelles avancées ? (2)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 septembre 2012

Lancé par Nicolas Sarkozy en février 2008, le plan Alzheimer 2008-2012, doté de 1.6 milliard d’euros, était articulé autour de trois volets : le soin, l’accompagnement et la recherche. A l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, le président de la République François Hollande a rencontré les membres du comité de suivi du plan Alzheimer, en présence de la ministre de la Santé et des affaires sociales, de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de la ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’autonomie. Le chef de l’Etat a salué leur mobilisation pour « développer la recherche et changer progressivement le regard de la société sur cette maladie ». Quelles avancées retient-il ? « Il y a eu d’abord ces maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer qui, sur le territoire, pas encore partout, donnent aux familles une adresse, une porte à pousser, donc, un moment, un soutien, un réconfort, une aide. Face à ce trouble, qui n’est pas simplement vécu par la personne malade, mais qui se diffuse à tout son entourage, il est très important de pouvoir être compris, de pouvoir être guidé dans un chemin douloureux qui est souvent long, très long, interminable. Vous avez ensuite permis de mieux comprendre ce que nous pouvons faire tous ensemble pour la prise en compte des aidants. Je veux parler de la formation de tous les personnels, à quelque niveau qu’elle se situe en terme de qualification, pour leur permettre de mieux appréhender et donc de mieux soigner ou de mieux accompagner les personnes touchées par Alzheimer. Vous avez enfin, grâce à la mobilisation des chercheurs, permis que nous comprenions mieux les mécanismes de cette maladie et donc, de mieux la prendre en charge afin de pouvoir, demain, espérer la guérir ». Pour le chef de l’Etat, « les avancées constatées dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer permettront d’enrichir les orientations de la loi d’adaptation de la société au vieillissement » : « nous savons bien que le débat va s’installer dans la société. Il est déjà là, par rapport à l’isolement, à l’extrême détresse des fins de vie, à la dépendance, Alzheimer étant une des pathologies, mais pas la seule. Il y en a d’autres, ce que l’on appelle les pathologies neuro-dégénératives, et également un certain nombre d’affections psychiatriques chroniques ». Il appelle à appréhender la question du vieillissement de la même manière que le comité du plan Alzheimer ».