Plan Alzheimer 2008-2012 : l’accompagnement à domicile (6)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
27 octobre 2012

Mais la formation n’est pas tout : « pour Rémi Mangin, chargé d’études à l’UNA, « l’aide à domicile n’est pas assez reconnue par les autres professionnels. On n’arrivera pas à une politique de prévention logique et cohérente sans les services d’aide. Prendre en charge la maladie d’Alzheimer, cela suppose des réunions de coordination, des réunions d’analyse des pratiques et donc un financement. Aujourd’hui, on travaille sur la réforme de la tarification. Dans ce cadre, une des missions des services d’aide est une mission d’intérêt général. Pour y parvenir, il faut une reconnaissance du coût des interventions des structures. Réussir à intégrer cette réflexion dans l’ensemble des expériences en cours sur la tarification et dans celles sur les parcours de santé ». Quant aux SPASAD (services polyvalents de soins et d’accompagnement à domicile), créés en 2004, ils se positionnent comme « des services d’avenir pour le repérage des troubles cognitifs ou pour le repérage du surmenage des aidants. Pour leur donner une place dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, il faut que leur statut juridique évolue », insiste Adeline Leberche, directrice du pôle médico-social à la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (FEHAP).

Le Journal du domicile, novembre 2012.