Plan Alzheimer 2008-2012 : et après ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
17 décembre 2011

Jean-Noël Escudié, de Localtis.info, retient quelques mesures représentatives du plan Alzheimer 2008-2012 : la mise en place des maisons pour l’accueil et l’intégration des malades d’Alzheimer (MAIA), qu’il juge « la plus emblématique », avec un objectif de cent nouvelles MAIA qui sera atteint dans les délais, et l’ambition de disposer de cinq cents MAIA à l’horizon 2014 ; la mise en place des unités d’hébergement renforcé (UHR) et des PASA (pôles d’activités et de soins adaptés), même s’il n’est pas évident que l’objectif de mille huit cents PASA et trois cent soixante UHR soit atteint avant fin 2012 ; le renforcement très important des structures de détection et de diagnostic (cinq cents lieux) ; le développement des structures de répit, la formation et le soutien des aidants naturels, « dont la société commence à prendre conscience du rôle essentiel, et épuisant, auprès des malades », la création des coordonnateurs ; les deux cents millions d’euros affectés à la recherche sur la maladie.
« Annoncé le 1er février 2008, le plan Alzheimer devrait donc s’achever en février 2012, même s’il s’agit là d’une date symbolique davantage que d’une obligation technique ou budgétaire ». Nicolas Sarkozy avait annoncé en février 2011 à Bordeaux : « il va de soi que ce plan 2008-2012 doit être suivi d’un deuxième plan. La lutte contre la maladie d’Alzheimer est quelque chose qui doit s’inscrire dans l’avenir jusqu’à ce que l’on trouve un médicament ». « Compte tenu de la réussite et de la perception positive du plan 2008-2012, mais aussi de l’impact de ce sujet dans l’opinion, il serait cependant étonnant que le chef de l’Etat ne s’exprime pas sur ce thème avant les échéances électorales », écrit Jean-Noël Escudié.

www.localtis.info, 22 décembre 2011.