Plan Alzheimer 2008-2012 : accueil de jour (3)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
23 novembre 2012

« Le droit au répit des aidants était l’une des ambitions du plan. Les EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) pouvaient y contribuer notamment avec l’accueil de jour et l’hébergement temporaire. Comment expliquer que ces dispositifs patinent à ce point ? » interroge Nadia Graradji, du Mensuel des maisons de retraite. Le Dr Jean-Philippe Flouzat, gériatre et conseiller technique à la direction générale de la cohésion sociale (DGCS), explique : « Dès les premières années du troisième plan Alzheimer, on a constaté que l’accueil de jour fonctionnait mal et qu’il ne répondait pas aux besoins du couple aidant-aidé. L’État fait son mea culpa. Il y a eu un saupoudrage des places d’accueil de jour. Le système a été bien pensé au début, puis il a été dévoyé. Les établissements ont ouvert une ou deux places par-ci, par-là. Le nombre de porteurs de projets était énorme. Il reste encore des problèmes de transport, de reste à charge. De fait, pour restructurer l’offre, la DGCS a recommandé de ne plus délivrer d’autorisation à des projets dont le promoteur prévoit une capacité inférieure à six places pour un accueil de jour adossé à un EHPAD et à dix places pour un accueil autonome ».

Le Mensuel des maisons de retraite, novembre 2012.