Plainte mnésique subjective en médecine générale : un facteur prédictif

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Date de rédaction :
18 janvier 2012

Frans Boch Waldorff et ses collègues, des départements de santé publique et neurologie de l’Université de Copenhague (Danemark), ont suivi pendant quatre ans, une cohorte de sept cent cinquante-huit personnes âgées de soixante-cinq ans et plus, vivant à domicile et consultant leur médecin généraliste. Lorsque le médecin leur a demandé s’ils avaient des problèmes de mémoire, 24% ont répondu oui, et 6.6% ont eu un diagnostic hospitalier de démence dans les quatre ans. La plainte mnésique est associée significativement à la survenue d’une démence, le risque étant multiplié par 2.2 par rapport à des personnes sans plainte mnésique. Pour les auteurs, il est utile que le médecin généraliste demande s’il existe des troubles de la mémoire afin d’identifier les personnes à risque.

Waldorff FB et al. Subjective memory complaints in general practice predicts future dementia : a 4-year follow-up study. Int J Gen Psychiatr, 17 janvier 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22253004.