Ping-pong
Société inclusive
Le club de tennis de table Arthur Gilbert de Los Angeles propose à des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer de jouer au ping-pong (virtuellement) sur un écran vidéo, sous la conduite d’un entraîneur. Ce programme Alzheimer compte aujourd’hui une centaine de participants. Betty Stein, quatre-vingt-douze ans et survivante des camps de concentration, marche avec une canne et a peur de tomber. Elle ne connaissait rien au ping-pong. Aujourd’hui, elle ne veut plus arrêter de jouer. Le biélorusse Mikhail Zaretzky, ancien champion et directeur du centre, observe chez les personnes malades qui pratiquent régulièrement de grands changements en termes de vivacité (alertness), d’équilibre et de coordination. Et elles y trouvent des petites joies inattendues que leur maladie n’a pas éteintes. « Elles doivent prévoir où la balle va aller, réagir à la distance et réagir au temps. Elles doivent être présentes », explique l’entraîneur. Le centre a été fondé en 2003, grâce à un don de la Fondation Arthur Gilbert, un mécène de Beverly Hills qui avait fait fortune dans les robes de soirée et l’immobilier.
www.latimes.com, 10 juin 2011.