Pharmaciens d’officine et maladie d’Alzheimer : la formation

Une enquête a été menée par la Fondation Médéric Alzheimer auprès de vingt-trois doyens, quatre-vingt-huit pharmaciens maîtres de stage d’Ile-de-France et cinq cents fiches d’observation remplies par des étudiants stagiaires de sixième année. Au cours de l’année universitaire 2012-2013, les facultés de pharmacie françaises ont consacré à la maladie d’Alzheimer une moyenne de 5.3 heures d’enseignement obligatoire de la troisième à la sixième année d’études. Les doyens considèrent que la formation est insuffisante voire inexistante quant aux thérapeutiques non médicamenteuses, aux aides matérielles et financières, aux dispositifs de diagnostic et d’accompagnement et à la santé des aidants. Pour Brigitte Vennat, doyenne de la Faculté de pharmacie de Clermont-Ferrand et présidente de l’Appex (Association pour la promotion des pharmacies expérimentales), « le travail par résolution de problèmes, les mises en situation et les exercices de simulation sont des moyens pédagogiques à privilégier par les enseignants pour développer le savoir-faire et le savoir-être des futurs pharmaciens : ceci est particulièrement vrai dans le cas des maladies neuro-dégénératives, dont la maladie d’Alzheimer, où la place de l’aidant est cruciale. »

Castel-Tallet MA et al. Pharmaciens d’officine et maladie d’Alzheimer. La Lettre de l’Observatoire des dispositifs de prise en charge et d’accompagnement de la maladie d’Alzheimer. Paris : Fondation Médéric Alzheimer. Décembre 2013. www.fondation-mederic-alzheimer.org/Nos-Travaux/La-Lettre-de-l-Observatoire/(texte intégral).