Personnes égarées : que fait la police ? (1) Juin 2010
Échos d'ailleurs
Dans l’Oregon (Etats-Unis), le nombre d’hommes égarés atteints de la maladie d’Alzheimer a doublé en de 2008 à 2009, passant de quatorze à vingt-six. En Virginie, la recherche de personnes âgées atteintes de démence est devenu depuis l’an dernier le premier type de recherche effectué par la police. Robert Schaefer, ancien agent du FBI, qui a aidé pendant quinze ans sa femme atteinte de la maladie d’Alzheimer, anime maintenant des sessions de formation de deux jours pour les officiers de police judiciaire de l’Etat. « il faut arrêter de penser de façon logique, parce que les personnes que vous recherchez ne sont plus capables de logique », enseigne-t-il à ses collègues. Les personnes démentes vont parfois trouver des moyens pour éviter de se faire repérer, en particulier si elles ne veulent pas être confrontées aux représentants de l’autorité. « Nous retrouvons des personnes malades dans les greniers ou des faux-plafonds, dans des placards fermés », ajoute Gene Saunders, officier de police à la retraite de Chesapeake, qui a fondé l’organisation à but non lucratif Project Lifesaver il y a onze ans, pour retrouver les personnes égarées souffrant de troubles cognitifs, grâce à une technologie de géolocalisation par bracelets, maintenant déployée dans quarante-cinq Etats, la Virginie étant le principal utilisateur.
New York Times. 4 mai 2010.