Pas un aidant, mais une constellation familiale (1) Septembre 2010
Échos d'ailleurs
Pour Amédée-Pierre Lachal, gérontologue, auteur des ouvrages Animation en gérontologie : hors sujet, et Manuel de soutien à domicile pour les professionnels en gérontologie, l’angle d’attaque classique de la « problématique Alzheimer » à travers le couple aidant-aidé occulte que ce n’est pas forcément l’affaire d’un seul intervenant mais bien celle de l’ensemble de la constellation familiale. Selon lui, « la maladie d’Alzheimer n’a pas fini de nous déloger des certitudes que nous portons, en cela elle nous impose un autre regard, un changement radical de nos perceptions et de nos représentations au même titre que la personne atteinte nous impose une autre démarche empreinte d’humanisme et de respect de son intégrité. A ce titre, nous ne vaincrons pas la maladie, mais nous atténuerons les tensions et les angoisses qui habitent ceux confrontés à ce quotidien ». La notion de fardeau de l’aidant est, selon lui, réductrice. « Rarement se pose la vision d’une valeur, en l’occurrence celle de l’attachement à l’autre, de la réciprocité, de l’attention et de la prise en soin jusqu’au bout de la vie de celui qui aide, de ceux qui accompagnent, moins visibles pour ces derniers ».
http://carpediemisation.over-blog.com, 19 août 2010.