Pas d’habitat intelligent sans désir, consentement et maîtrise de la part des habitants

Société inclusive

Date de rédaction :
01 décembre 2010

Comment rendre l’habitant toujours plus maître de son domicile, et lui-même créateur de services ? Comment faire de l‘environnement technologique de l’habitat, un environnement « bricolable » par l’habitant ? Telles sont quelques-unes des questions, et des réponses, sur lesquelles va travailler le groupe de travail collaboratif que lance la Fondation internet nouvelle génération (FING) sur le sujet de l’habitat connecté. Aujourd’hui les technologies de la “maison intelligente” sont matures, même si leur interopérabilité laisse à désirer. De nombreux modèles d’usages ont été explorés dans les domaines de la sécurité, du maintien à domicile, de la gestion de l’énergie, du confort domestique, des loisirs. Des dizaines de « maisons communicantes » ont été testées. Pourtant, au-delà de la gestion technique des bâtiments collectifs, le marché demeure embryonnaire, le consentement à payer des habitants faible, voire nul, et l’appropriation des services un mystère. La « technologisation » croissante de l’environnement au sein de l’habitat, « la maison intelligente connectée », qui hante les esprits depuis une vingtaine d’années, n’a pas été cet opérateur magique attendu.

http://blogs.lesechos.fr, 30 novembre 2010.