Parcours de vie (1)
Droit des personnes malades
Pour la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), « l’expression « parcours de vie » est préférable aux termes de « parcours de soins » (limités aux impacts pour le secteur sanitaire) ou « parcours de santé » (qui risque d’être interprété de façon restrictive aux seuls secteurs sanitaire et médico-social) ». Il faut en effet considérer la personne dans les différentes dimensions de sa vie : personnelle et relationnelle, professionnelle et sociale, familiale et citoyenne. La logique du parcours de vie intègre donc, en amont du parcours, la prévention primaire et sociale, et en aval le soutien à domicile, l’accueil familial et social. « Cette notion, qui repose donc sur le vécu de la personne dans son environnement, interroge les politiques publiques dans de nombreux domaines (santé, éducation, formation, justice, protection de l’enfance et des majeurs, accessibilité, logement, emploi, etc.) et met l’accent sur le besoin de continuité des différentes formes d’accompagnement ». La CNSA préconise une évolution en profondeur des politiques de santé vers une organisation plus intégrée. Une telle organisation permettrait de dépasser les cloisonnements institutionnels et de lever les obstacles tarifaires et juridiques à une bonne articulation des interventions des différents professionnels.
Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. « Promouvoir la continuité des parcours de vie : d’une responsabilité collective à un engagement partagé ». Extrait du rapport 2012. Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. Avril 2013. www.cnsa.fr/IMG/doc/Promouvoir_la_continuite_des_parcours_de_vie.doc (texte intégral).