Organiser et élaborer son savoir sur la maladie en fonction de ses intérêts et besoins
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« Mettre en mots, à l’intérieur du couple, l’effraction de la maladie ; faire circuler, au sein de la famille, une parole même douloureuse ; autoriser son proche malade à dire les espoirs qu’il nourrit et les souffrances qu’il traverse, sont des partages indispensables à la survie psychique de la personne malade et de son entourage », écrit Judith Mollard, psychologue clinicienne à l’Association France Alzheimer. « À partir du moment où une démarche diagnostique a été menée et un diagnostic annoncé, l’accès au savoir sur la maladie et ses conséquences doit être libre et adapté à chacun pour permettre à la personne malade et à ses proches d’appréhender progressivement une réalité qui menace déjà depuis un certain temps mais qu’il va être maintenant nécessaire d’apprivoiser progressivement. Cependant ce savoir n’a d’intérêt que s’il est valorisé et mis à profit pour un meilleur “savoir vivre la maladie”. Chaque personne va ensuite organiser et élaborer son savoir en fonction de ses intérêts et besoins. »
Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer. Newsletter n°20, septembre 2013. www.espace-ethique-alzheimer.org/newsletter/newsletter20.html.