« On ne nous apprend pas à bien vieillir »

Société inclusive

Date de rédaction :
16 avril 2012

« Tout le monde veut vivre longtemps mais personne ne veut vivre vieux », disait l’écrivain anglais Jonathan Swift. Dans un entretien avec Laurence Belot, du Monde, le psychiatre et gérontologue Olivier de Ladoucette, président fondateur de la Fondation IFRAD, distingue trois approches de l’avancée en âge : « les joueurs – environ 15 à 20% de la population – jouent leur vie aux dés à l’image de cet homme en surcharge pondérale, fumeur ayant eu un infarctus, diabétique et qui ne veut pas changer de comportement « puisqu’il faut bien mourir de quelque chose ». Les mécaniciens – environ 50% de la population – considèrent leur corps comme une mécanique à réparer en cas de panne ; en cas d’hypertension, ils vont prendre un traitement mais ne changeront rien à leur hygiène de vie. Enfin, les 30% restants sont les jardiniers – majoritairement des femmes – ceux qui ont le plus de chances de vivre longtemps. Ils sont dans l’observation et l’anticipation ».

Le Monde, 24 avril 2012.