Obstacles au diagnostic précoce
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Le Pr Bob Woods, de l’Université de Bangor (Pays de Galles), a coordonné une enquête internationale (Ecosse, Pays-Bas, Italie, République tchèque et Finlande), auprès de 1 409 aidants de personnes atteintes de démence. Les obstacles les plus importants au diagnostic précoce sont : le premier professionnel consulté qui n’a rien vu d’anormal (33% des cas), ou qui ne trouve pas nécessaire d’approfondir le diagnostic (6.6%), et le refus de la personne malade de se faire aider (37.9%). Un aidant sur deux (47%) estime qu’il aurait été utile de faire le diagnostic plus tôt, afin de mieux apprendre à faire face aux événements ultérieurs en les anticipant davantage.