Nouvelles formes d’habitat (2) Juillet 2010
Droit des personnes malades
L’autre caractéristique majeure de ces structures est que, bien qu’accueillant parfois des personnes âgées très dépendantes, elles cherchent à privilégier une logique « domicile » et une intégration sociale dans le milieu ordinaire, en opposition à l’institution collective. Cela explique qu’elles soient de petite taille (« petites unités de vie »). De fait, les nouvelles formes d’habitat connaissent un relatif engouement, car elles prennent appui sur une représentation positive du vieillissement, le retraité faisant le choix de garder la maîtrise de sa vie et de ses réseaux sociaux habituels. Sauf exception notable, comme la Fédération dijonnaise des œuvres de soutien à domicile (FEDOSAD) à Sainte-Apolline (Côte-d’Or), les professionnels du secteur médico-social sont les grands absents de ces projets, indique D. Argoud, alors qu’ils avaient été les pionniers de la génération précédente des structures intermédiaires : « les initiatives qui se développent bénéficient d’une alliance conjoncturelle entre des promoteurs soucieux de préserver leur marge de liberté, des élus préoccupés d’apporter des réponses au vieillissement sans alourdir les dépenses publiques, et des personnes âgées recherchant des alternatives au modèle institutionnel de la maison de retraite ».
Documents Cleirppa. Argoud D. Vers de nouvelles formes d’habitat pour personnes âgées. Mai 2010. Université Paris XII Créteil. Argoud D. L’habitat et la gérontologie : deux culture en voie de rapprochement ? Enquête auprès des nouvelles formes d’habitat pour personnes âgées. Rapport final du programme de recherche « vieillissement de la population et habitat » du PUCA (Plan urbanisme construction architecture). 2008.