Nouveaux critères de diagnostic : réactions (2)

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Date de rédaction :
01 novembre 2010

Jérôme Pélissier poursuit : « certains shadoks râleurs firent remarquer que pas mal de cerveaux shadoks contiennent de tels marqueurs et ne développent jamais la maladie. Peu importe ! Pour le Grand Neurologue Shadok, en cela fort soutenu par la shadokindustrie du médicament, il vaut nettement mieux annoncer qu’ils sont malades à des shadoks sains qui ne deviendront pas malades qu’annoncer à des shadoks qui deviendront peut-être un jour malades qu’on ne sait pas justement s’ils le deviendront. La nouvelle définition de La Maladie comportait de surcroît, pour le Grand Neurologue Shadok, un intérêt non négligeable : elle lui permettait non seulement d’éviter les shadoks malades, qu’il n’avait plus besoin de voir, de regarder, d’écouter, pour établir le diagnostic, mais aussi de se débarrasser des shadoks psychologues, neuropsychologues et Cie, qui avaient une fâcheuse tendance à précisément écouter lesdits shadoks malades. Quant aux shadoks qui allaient se voir prédire, dans de telles conditions d’incertitude, une maladie que peut-être ils n’auraient jamais, ils doutaient… Car même s’ils développaient vingt ans après l’annonce la fameuse Maladie, ils se demandaient bien quel intérêt il y avait à le savoir vingt ans avant, puisque rien ne permettait de l’éviter ». Jérôme Pélissier renvoie les internautes au livre Le Mythe Alzheimer, de Peter Whitehouse et Daniel George, ainsi qu’aux blogs de Martin Winkler sur l’utilité du dépistage précoce et d’Anne-Claude Juillerat et Martial Van der Linden, enseignants à l’Université de Genève et animateurs du site du Mythe Alzheimer.