Naissance de la gérontologie psychologique, de Dominique Le Doujet

Société inclusive

Date de rédaction :
17 décembre 2011

Psychologue clinicien, psychologue cogniticien, neuropsychologue, psychothérapeute, psychanalyste ? Quand on est directeur, quel psychologue choisir à bon escient ? s’interroge Dominique Le Doujet, docteur en psychologie, cofondateur (avec des étudiants en psychologie de l’université Rennes-2) de l’association Psychologie et vieillissement, qui enseigne la gérontologie psychologique dans le cadre du diplôme universitaire de gérontologie sociale de l’université de Nantes. Au plan statutaire, en établissement, « le psychologue est un cadre de rang A, mais pour autant il n’exerce pas en tant que tel des fonctions de responsabilité à l’égard d’autres membres du personnel qui seraient sous son autorité hiérarchique. Il n’est pas un « paramédical », et à ce titre n’est pas soumis non plus à l’autorité ou à la responsabilité du médecin. C’est un « collaborateur » qui conserve l’initiative de son activité, en lien cependant avec toute l’équipe, sous l’autorité de son employeurs », écrit-il. Le métier de psychologue est l’un des derniers-nés. Pour Dominique Le Doujet, « le domaine d’intervention psychologique dans le contexte gérontologique n’est pas encore déterminé. Le champ de la connaissance en matière de gérontologie psychologique est en tout début d’investigation. Mais, paradoxalement, le plus difficile est d’apprendre que l’on ne sait pas grand-chose. Ne pas savoir, dans un contexte qui privilégiait les certitudes scientifiques pour se rassurer, ce n’est précisément pas rassurant. D’où un nouvel intérêt pour l’approche contemporaine qui met en avant la nécessité d’apprendre à oublier ce que l’on croyait savoir, pour faire place à un renouvellement où chacun a son rôle à jouer ».

Le Doujet J. Naissance de la gérontologie psychologique. Rennes : Presses de l’EHESP. 2009. 176 p. ISBN 978-2-85952-953-6. AD-PA Revue, novembre-décembre 2011.