Mourir d'ennui en unité spécifique

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 juillet 2009

Trois ergothérapeutes du Collège de sciences humaines appliquées à l’Université du Colorado (Etats-Unis) ont exploré, dans une étude de cas instrumentale, les relations entre les situations d’activité de routine de deux unités spécifiques Alzheimer et deux indicateurs de qualité de vie : l’utilisation du temps dans la journée et le bien-être émotionnel, auprès de quatorze résidants. Ils observent que les capacités de participation aux activités et la vitalité émotionnelle sont peu fréquemment exprimées. La qualité de vie réduite est attribuable aux incapacités liées à la maladie, couplée à une attention insuffisante à leurs besoins d’occupation, d’initiative, et à leurs capacités. Les ergothérapeutes doivent s’impliquer en tant qu’éducateurs, mentors et conseillers pour améliorer l’efficacité des activités de routine, et promouvoir la qualité de la vie quotidienne, soulignent les auteurs.

Am J Occup Ther. Wood W et al. Dying of boredom: an exploratory case study of time use, apparent affect, and routine activity situations on two Alzheimer’s special care units. Mai-Juin 2009.