Mélange de genres : les maisons de retraite communautaires

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
17 décembre 2016

« L’individu s’oppose à la société, mais il s’en nourrit. Et l’important est bien moins de savoir à quoi il s’oppose que ce dont il se nourrit », écrivait André Malraux dans Le Temps du mépris (1935). Dans les Cahiers de la FNADEPA (Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées), la journaliste Jeanne Marie s’interroge : « si les établissements “communautaires” ne sont pas une nouveauté, puisqu’il y en a pour les artistes ou les ouvriers du bâtiment, conçus par des promoteurs qui ont projeté leurs besoins de longue date, faut-il pour autant encourager le développement de résidences “pour” personnes sans domicile fixe, personnes handicapées, homosexuelles, immigrées… ou favoriser le vivre ensemble ? Parler de communautarisme en France reste tabou, mais les établissements lambda ne sont pas forcément à même de répondre à tous les besoins des usagers en matière de codes culturels ou religieux. » Aux Etats-Unis, où 13% de la population est née à l’étranger, les maisons de retraite pour Indiens, Coréens ou Polonais font partie du paysage. En Europe et particulièrement en France, les expériences d’établissement communautaires restent rares.

Les Cahiers de la FNADEPA, décembre 2016.