Médicaments spécifiques : quelle politique du médicament ?

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Date de rédaction :
01 février 2011

La table ronde consacrée au bilan à trois ans du plan Alzheimer 2008-2012 précise : « la révision périodique de la balance bénéfice/risque a conduit, depuis 2007, des pays comme la France, l’Angleterre ou les Etats-Unis à reconnaître l’utilité de la prise en charge financière de ces traitements et à préciser les conditions rigoureuses de leur prescription et de leur suivi dans certaines formes précisément définies de maladie d’Alzheimer. Quoique modeste, le rapport bénéfice risque à court terme des médicaments anti-Alzheimer a été jugé suffisant pour la mise sur le marché et le remboursement de ces produits en France comme dans d’autres pays du monde, notamment les Etats-Unis et la Grande Bretagne. Comme cela a été réalisé pour les neuroleptiques, il est essentiel de réexaminer régulièrement la place dans la stratégie thérapeutique de l’ensemble des traitements disponibles, en particulier des médicaments. Aussi la Haute autorité de santé (HAS) s’engage en 2011 dans la réévaluation des médicaments disposant d’indications dans la maladie d’Alzheimer, en prenant en compte les dernières données les concernant. Cette réévaluation des médicaments spécifiques de la maladie d’Alzheimer portera sur l’efficacité, la tolérance, l’utilité, la population bénéficiaire et les éventuelles différences entre les différentes spécialités. Cette réévaluation s’achèvera fin 2011 ».

Par ailleurs, la HAS coordonne un projet européen, ALCOVE (Alzheimer Cooperative Valuation in Europe) destiné à améliorer les connaissances, les pratiques et la sécurité des prises en charge de la maladie d’Alzheimer en Europe, et réunissant trente partenaires de dix-huit pays. Les travaux débuteront en avril 2011.

www.elysee.fr, 22 février 2011.