Médecins coordonnateurs
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
En 2014, le profil type du médecin coordonnateur est celui d’un homme d’un peu moins de cinquante ans, ancien médecin généraliste devenu gériatre et manager. « Dix ans pour faire naître un métier, c’est rapide », estime Nathalie Maubourguet, présidente de la FFAMCO (Fédération française des associations de médecins coordonnateurs en EHPAD). Quelles évolutions du métier ? Selon elle, « il n’est pas tant nécessaire aujourd’hui d’élargir les fonctions de médecin coordonnateur (à la prescription notamment) que d’étendre ce nouveau métier à d’autres secteurs : services de soins infirmiers à domicile, hospitalisation à domicile et structures d’accueil du handicap. » Visite de préadmission, projet de vie… Comment le médecin coordonnateur s’inscrira-t-il dans la nouvelle politique de prévention ? Jean-Pierre Aquino, conseiller technique de la Fondation Médéric Alzheimer et président du comité Avancée en âge, estime que « les médecins coordonnateurs font de la prévention, mais cet acte intellectuel manque de valorisation » économique. Selon lui l’outil Pathos, un logiciel de l’assurance maladie destiné à évaluer la charge en soins en établissement, devrait intégrer différentes actions de prévention. Il évoque également la possibilité d’intégrer un bilan bucco-dentaire au préalable de chaque admission.
Le Journal du médecin coordonnateur, janvier 2014.