Marqueurs neurocognitifs de la vulnérabilité suicidaire

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Date de rédaction :
21 décembre 2013

« Les comportements suicidaires résultent d’une interaction complexe entre des événements stressants et les facteurs de vulnérabilité, y compris des déficits neurocognitifs », écrit Stéphane Richard-Devantoy, du groupe d’étude des suicides de l’Université McGill de Montréal (Québec) et du laboratoire de psychologie des Pays-de-la-Loire (EA 4638) de l’Université de Nantes et Angers. Une revue de la littérature a permis d’identifier dix études neuropsychologiques et quatre études d’imagerie cérébrale de bonne qualité. Les fonctions exécutives, en particulier la prise de décision et l’inhibition cognitive, étaient davantage altérées chez les personnes âgées déprimées avec des antécédents de tentative de suicide que chez celles sans antécédent. Les données d’imagerie cérébrale suggèrent que des anomalies des circuits fronto-limbiques pourraient être associées à la vulnérabilité suicidaire chez la personne âgée, indépendamment des conditions psycho-pathologiques.

Richard-Devantoy S et al. Marqueurs neurocognitifs de la vulnérabilité suicidaire de la personne âgée : revue de la littérature. Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil 2013 ; 11(4) : 367-378. Décembre 2013. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24333815.