Maltraitance sans frontières (3)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
D’après l’Organisation mondiale de la santé, l’insuffisance de dépôt de plaintes peut atteindre jusqu’à 80% du nombre de cas. Quantité de femmes âgées évitent de mentionner qu’elles sont victimes de privation de soins, de violence et de mauvais traitements par crainte d’exposer le coupable ou un membre de leur famille, de perdre l’accès à certains services ou d’être “placées” de force dans une maison de retraite. Parmi les autres facteurs qui contribuent à limiter le nombre de plaintes figurent le manque de confiance ; l’absence d’un confident ; la dépendance financière, physique ou psychologique à l’égard de la personne qui inflige les mauvais traitements ; et la crainte des conséquences. De surcroît, la détection de la maltraitance dont sont victimes les personnes à la capacité limitée ou réduite du fait de facteurs tels que la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démence peut être encore compliquée par la difficulté qu’ont ces personnes de s’exprimer et de faire comprendre qu’elles ont besoin d’aide. »
Nations Unies. Suite donnée à la deuxième assemblée mondiale sur le vieillissement. Rapport du Secrétaire général. 24 juillet 2014. http://daccess-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N14/481/63/PDF/N1448163.pdf?OpenElement (texte intégral). IAGG Newsletter, septembre 2014.