Maltraitance : quelle prévention ? (2)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Afin de contrôler la qualité des soins rendus dans les établissements pour personnes âgées, le ministère du Travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville précise que des travaux sont en cours pour rendre obligatoire, au besoin par la loi, la publication et la diffusion d’une évaluation indépendante et sérieuse. Les travaux sont menés par l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médicosociaux (ANESM). De même, l’ensemble des instructions sur la prévention et la lutte contre la maltraitance feront l’objet d’une refonte dans un document simplifié, unique et lisible. Le logiciel Prisme, qui est aujourd’hui un système de reporting au niveau central des données locales, doit devenir un véritable outil local de gestion des signalements, partagé entre l’État et les conseils généraux. La création des Agences régionales de santé (ARS) constitue également une opportunité pour faciliter le pilotage de la politique de lutte contre la maltraitance en ce qui concerne les services de l’État. Pour prévenir des actes de maltraitance ou mieux les signaler, l’efficacité du numéro d’appel unique, 3977, dédié à la lutte contre la maltraitance mis en service depuis février 2008, sera évaluée. Un meilleur accompagnement des aidants familiaux, par exemple grâce à de courtes formations sera rendu possible grâce à la convention signée le 24 novembre 2009 avec l’Association France-Alzheimer. Pour les accompagnants professionnels, un processus d’accompagnement psychologique devra être progressivement mis en place avant chaque recrutement, et un module spécifique sur la maltraitance devra figurer au sein de chaque formation.
Assemblée nationale. Question n°64653 de P Adam. JO du 23 mars 2010. Cité par veille CETAF, 26 mars 2010. cetaf@wanadoo.fr.