Maltraitance ordinaire

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
18 juillet 2012

Pour renforcer la prise en compte du point de vue des usagers dans les critères de qualité de certification des hôpitaux, la Haute autorité de santé met en ligne une étude de 2009 sur la maltraitance ordinaire. Réalisée par les consultants Claire Compagnon et Véronique Ghadi auprès de patients et de leurs proches, cette étude identifie une maltraitance liée à des comportements individuels (les professionnels qui échangent entre eux des propos sur le patient en ignorant celui-ci, alors qu’il est présent dans la pièce, les professionnels qui n’entendent pas ce que disent les malades et leurs proches, les menaces et humiliations, la culpabilisation des proches…) et une maltraitance liée à l’organisation (mise à distance des proches, manque de disponibilité des professionnels, rythme imposé des soins, bruits, dysfonctionnements de l’organisation, sorties mal préparées, absence de réponse aux courriers…). La maltraitance concerne particulièrement le non-respect de trois droits du patient : le droit à l’information, le soulagement de la douleur, le respect de la dignité. Le risque de maltraitance s’accroît avec la dépendance du patient.

www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1258960/etude-la-maltraitance-ordinaire-dans-les-etablissements-de-sante-etude-de-claire-compagnon-et-veronique-ghadi?xtmc=&xtcr=1 (texte intégral). 21 juin 2012. www.agevillagepro.com, 9 juillet 2012. Compagnon C et Ghadi V. La maltraitance « ordinaire » dans les établissements de santé. Haute autorité de santé, octobre 2009.