Maltraitance financière
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« Protégez-moi, mais ne profitez pas de moi ! » : c’est le titre d’une émission de radio sur Internet proposée par les Ressources Soins aux Aînés, le site d’aide aux aidants de la ville de Québec (Canada). Sharon Bock et Anthony Palmieri, avocats à Palm Beach (Floride, Etats-Unis), identifient les situations dans lesquelles les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs ont besoin d’être protégées, les signes d’alerte pouvant faire suspecter une maltraitance financière, et des conseils pour réagir.
Le cabinet d’administration financière pour seniors Eddy & Schein, de New York (Etats-Unis), donne huit conseils de prévention contre la maltraitance financière : 1/ ne jamais faire appel à des professionnels s’ils ne sont pas assurés et n’ont pas de garantie financière ; 2/ bien vérifier les antécédents des salariés à domicile ; 3/ faire mettre en place par la banque une alerte automatique pour toute transaction de carte bancaire supérieure à 100 dollars (88 euros) ; 4/ mettre en sécurité les chéquiers, cartes bancaires et argent liquide, ou les remettre à un tiers de confiance, comme un membre de la famille ou un professionnel habilité ; 5/ mettre en sécurité les petits objets de valeur ; 6/ revoir la police d’assurance, réévaluer les biens, s’assurer que la police couvre les vols et les dommages même quand la personne vulnérable ne peut prouver qui est l’auteur ou à quelle date l’événement s’est produit. S’assurer que la police couvre bien les dommages corporels ; 7/ Autant que possible, mettre en place des comptes à la pharmacie et chez les commerçants pour faire facturer les achats mensuellement : cela évite de sortir du liquide ou de donner un numéro de carte bancaire par téléphone. En cas de signes de fraude ou de vol, tout documenter : Qui ? Quoi ? Où ? Pourquoi ? Quand ? Ces notes pourront être produites en justice.