Liberté d’aller et venir ou sécurité ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
24 septembre 2016

« Dans la problématique de la liberté d’aller et venir, il faut éviter un double écueil », déclare le juriste Federico Palermiti, directeur exécutif de l’Association monégasque pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer (AMPA) : « d’une part, partir d’une conception restrictive de l’autonomie qui ne tiendrait pas compte des spécificités des malades, car l’expression de leur volonté peut se manifester en des formes multiples et, d’autre part, réduire ces personnes à leur incapacité à exprimer ces souhaits. D’un point de vue juridique, il n’existe pas de modèle unique et figé. En dépit de la prise en compte de la responsabilité de la personne de confiance, actée dans la mesure 39 du plan Alzheimer 2008-2012, il semble important de réfléchir encore au consentement des patients. Les projets de décrets sur le contrat de séjour, en cours d’élaboration, sont actuellement l’occasion à saisir pour définir le cadre juridique idoine. »

Les Cahiers de la FNADEPA, septembre 2016.