Les résidences services sont davantage reconnues comme une offre à part entière

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
12 juin 2020

En une décennie, le regard sur les résidences services seniors a changé : on ne les confond plus avec les maisons de retraite, souligne Benjamin Misery, directeur général du groupe Les Sénioriales, lors des assises nationales de l’habitat intermédiaire pour séniors, le 27 juin. Dominique Libault, pilote de la mission Grand âge et autonomie, plaide pour une diversification des réponses entre le domicile et l’EHPAD. Trois raisons poussent les seniors, souvent des femmes, à faire appel à une résidence services : rompre l’isolement, après un souci de santé ou pour bénéficier d’un logement adapté. Les trois premiers motifs de sortie sont le décès (40 % des cas), une entrée en EHPAD (25 %), ou un déménagement. Cela peut être aussi parce que les personnes ne se plaisent pas, ou encore pour rejoindre leur famille, précise Benjamin Misery. Pour Aurélien Bordet, directeur des affaires publiques chez Domitys, qui ouvre cette année sa 100e structure, l’ensemble du marché des résidences services couvre seulement 1 % de l’accompagnement des personnes âgées non dépendantes. Ce taux devrait tripler d’ici 2030. Mi-2018, le label Viseha a été lancé par le Synerpa et le Syndicat national des résidences avec services (SNRA), avec pour ambition de proposer une référence à partir de laquelle le secteur puisse se structurer. Une vingtaine de résidences sont actuellement labellisés et une centaine devrait l’âtre d’ici fin 2019.

Hospimédia, 1er juillet 2019.